Qu’est-ce l’usure professionnelle ?

L’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) définit l’usure professionnelle comme un : « processus d’altération de la santé qui s’inscrit dans la durée et qui résulte d’une exposition prolongée à des contraintes de travail (ex : port de charges lourdes, objectifs irréalistes, injonctions contradictoires, pression temporelle…) ».

L’usure professionnelle est devenue un enjeu majeur des entreprises depuis la réforme des retraites : en allongeant la durée de travail, la durée d’exposition à des facteurs d’usure augmente aussi … et diminue la capacité des salariés à y résister. Les entreprises dont les métiers peuvent être considérés « usants » ont donc un enjeu à agir pour diminuer les conséquences futures de l’usure professionnelle et garantir le maintien en poste des salariés.

De plus en plus de clients se tournent vers MOTEN pour structurer une démarche de réduction des effets de l’usure professionnelle. La valeur de cette démarche tient non seulement dans la définition de ce qu’est l’usure pour l’entreprise, mais aussi et surtout dans l’identification et la mise en place de solutions concrètes d’amélioration.

MOTEN Technologies déploie une méthode en trois étapes pour agir sur l’usure professionnelle

1. Coconstruire un référentiel d’usure professionnelle partagé au sein de l’entreprise

Nos consultants réalisent d’abord un premier recueil de données via des échanges et interviews pour établir une première version d’un référentiel d’usure. La médecine du travail, la prévention, les ressources humaines, la Direction, les métiers… toutes les strates hiérarchiques et fonctions sont interrogées. Cette version est ensuite soumise à un groupe pilote multi-métiers pour être améliorée et correspondre au mieux aux réalités terrain.

Le référentiel comprend au moins trois types de facteurs :

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2. Alimenter le référentiel d’usure professionnelle de données internes et externes clés

Une fois le référentiel construit et validé, MOTEN rassemble des données existantes internes (contrats de travail, document unique d’évaluation des risques ou DUERP, plannings, fiches de poste, questionnaires internes, …) et externes (météo, données du secteur, …). Cette base de données permet d’identifier les secteurs, sites ou métiers les plus concernés par les facteurs d’usure rapportés par le référentiel.

Chaque facteur se voit ainsi associé une méthode de calcul et des seuils permettant d’établir deux indicateurs principaux :

  • L’indice d’usure professionnelle : Il mesure le taux d’usure auquel un secteur, un site ou un métier est exposé. Cet indicateur permet de prioriser les actions de prévention et d’identifier le facteur principal responsable de l’usure professionnelle.
  • Le capital d’usure professionnelle : Cet indicateur estime les capacités de résistances d’un secteur, d’une équipe ou d’un salarié à l’usure professionnelle. Il dépend principalement des facteurs individuels considérés comme aggravants.

Ces données sont rendues accessibles par une visualisation simple et claire des indicateurs d'usure professionnelle, qui permet à l’entreprise de cibler très rapidement les sujets prioritaires.

3. Identifier et évaluer des solutions pour diminuer l’usure professionnelle

Caractériser l’usure professionnelle est une chose, la diminuer en est une autre ! MOTEN a à cœur d’accompagner ses clients jusqu’au bout de leur démarche en le guidant vers des solutions concrètes et actionnables.

L’identification des facteurs prioritaires d’usure par secteur, sites ou métiers permettent de cibler les efforts des acteurs de la prévention sur des sujets précis. Par exemple, si les rythmes de travail sont systématiquement considérés par usants par la majorité des métiers alors la politique RH à mettre en place doit permettre d’atténuer ce risque. Nos clients ont ainsi lancé des projets de réorganisation prenant en compte les rythmes circadiens des salariés et leurs préférences en termes de récupération. 

L’impact de solutions techniques est évalué en fonction de leurs effets sur les facteurs d’usure professionnelle. Par exemple, un exosquelette bras en l’air va diminuer les efforts mobilisés par les bras de 15%, ce qui va diminuer l’indice d’usure d’un métier où cette posture est adoptée 60% du temps de travail.

Les décisionnaires peuvent constater l’impact de ces solutions sur un groupe testeur et les extrapoler à un secteur plus important avant d’investir franchement dans le déploiement de cette solution. MOTEN a ainsi développé une méthode et un outil de pilotage des actions contre l’usure professionnelle précieuse pour les entreprises qui se saisissent de la problématique. 

Les projets d’action contre l’usure professionnelle menés par MOTEN génèrent des impacts bénéfiques à toutes échelles

Forces démarche MOTEN usure professionnelle

Vous souhaitez vous aussi diminuer l’usure professionnelle de vos métiers ? Contactez-nous !